Il n’y a pas un jardin naturaliste digne de ce nom qui ne possèderait pas au moins un plant de ce calamagrostis. C’est une graminée, à port en touffe, bien droit qui a fait ses preuves au jardin depuis longtemps. Les tiges florales à partir de la fin juin s’ouvrent en rose doux, se balançant avec le vent (sûrement pour apporter plus de souplesse à la rigueur des tiges bien droites) et avec le soleil chaud de l’été évoluant en doré, resserrées sur elles-même. Et quand l’hiver est là, sa présence est remarquable. Elle fait le show. Comme des points d’exclamations dans les massifs éteints. Et au renouveau du printemps, il faut laisser place au nouveau feuillage en coupant l’ancien juste au dessus. Et c’est reparti pour un tour. Pas d’exigences particulière. Une facile à vivre.