Une pépinière artisanale dans le Sahara Normand
C’est dans un petit village du Sud de l’Eure que la pépinière du Clos Saint Antoine voit le jour en 2012. Situé sur les hauteurs d’un petit vallon, le terrain en légère pente est principalement composé d’un verger et d’un bouquet de chênes séculaires. Une très faible hygrométrie caractérise ce lieu géographique.
Les saisons instables, les coups de chaleur excessifs et le manque d’eau sélectionnent naturellement les plantes les plus résistantes. Un sol très drainant et des étés secs et chauds orientent la production vers des plantes de terrain sec. Mais cela n’empêche pas le développement de quelques plantes plus délicates, demandant un peu plus d’attention, rien que pour les yeux…
Au Clos Saint Antoine, de nombreuses plantes y poussent. Si elles sont appréciées pour leur esthétisme, elles doivent l’être aussi pour leur facilité de culture. La pépiniériste n’est pas une « chasseuse » de plantes rares mais une passeuse de plantes qui participent à l’équilibre du microcosme qu’est le jardin. Allier l’envie et le possible, le beau et l’utile, le naturel et l’ordonné, le sage et l’insoumis…
Une philosophie d’entreprise loin des standards
La pépinière est à taille humaine. Pas de tête de gondole, de codes promo, d’attrape consommateur et autres pièges que notre époque largement vouée au commerce à tout va impose au consommateur.
Ici, il faut venir simplement en jardinier, avec l’envie de repartir avec de nouvelles plantes, des bouts de futur jardin mais aussi avec le panier plein de conseils. Vous avez un terrain sec et vous êtes attiré par une belle de terre fraîche ? La pépiniériste vous conseillera une plante plus adaptée à vos conditions ? Vous la voulez quand-même ? Alors elle vous dira comment faire au mieux pour qu’elle pousse chez vous.
Ici, il faut venir tout en sachant que l’on n’est pas dans une jardinerie. Les carrés de godets ne sont justement pas au carré ? Ordre et désordre se succèdent ? oui, entre les fêtes des plantes et la production, pas toujours facile de tenir une pépinière au cordeau…
Ici, la production est conduite le plus naturellement possible, au rythme des saisons. Ne parlons pas greenwashing, y en a marre ! Pas de traitement, juste de la biodiversité. Un lot est attaqué tôt au printemps par des pucerons ? Syrphes et coccinelles ne tarderont pas à remettre de l’équilibre. Et d’ailleurs, la pépiniériste se réjouit d’avoir des pucerons : c’est la garantie de maintenir une population d’auxiliaires, qui sans nourriture serait absente… (Je vous laisse y réfléchir !)
Pour faire plus ample connaissance, n’hésitez pas à consulter le document ci-contre